« Jamais les scientifiques ne se sont autant exposés mais le fossé entre leurs savoirs et la population demeure. »
Le président Yves Charpak s’est exprimé dans une tribune du Monde du 28 décembre 2021 sur la question de la formation scientifique.
« Jamais les scientifiques ne se sont autant exposés mais le fossé entre leurs savoirs et la population demeure. »
Le président Yves Charpak s’est exprimé dans une tribune du Monde du 28 décembre 2021 sur la question de la formation scientifique.
Avec un Deug d’Administration Economique et Sociale, et une licence d’histoire, Marie France a fait une longue carrière de 40 ans au CNRS comme ingénieur d’Etudes (IE1), dont 27 à l’Institut d’Etudes Scientifiques de Cargèse. Avec une grande polyvalence et autonomie : de 1967 à 1995 elle a assuré le secrétariat général et la responsabilité administrative et logistique de l’Institut durant ces années de forte expansion. Elle y a organisé plus de 200 colloques internationaux et écoles d’été qui ont fait la réputation internationale de l’Institut et assuré la responsabilité de la publication des ouvrages de comptes rendus et d’articles d’information. Elle a aussi organisé les premières conférences de vulgarisation scientifique ouvertes à la population du village et de la région Corse sur des thèmes aussi variés que l’astrophysique, le développement du nucléaire, la géologie du Machu Pichu au Tafonato, la fécondation in vitro, les boues rouges de la Montédison, etc. Initialement dévolu à la physique elle a aussi facilité l’ouverture progressive de l’Institut à d’autres disciplines : philosophie cognitive, économie, neurobiologie, musique et musicologie.
Pour cela elle a en particulier réussi à tisser en Corse un réseau de relations de grande qualité avec les responsables locaux et régionaux, maire, député, préfet, Assemblée Régionale qui ont permis l’excellente insertion de l’Institut. Elle a été décorée de l’Ordre National du Mérite pour son travail à Cargèse. Elle a ensuite occupé différents postes à responsabilité relevant de disciplines et domaines divers :
* Directeur adjoint du CREA, Ecole Polytechnique,
* Secrétaire Générale du GIS GRALE, Université Panthéon Sorbonne,
* Agent général de la Société Française de Physique,
* Elue au Comité National du CNRS en section 33-Histoire Moderne et Contemporaine
* Secrétaire Générale du GIS Longévité et Vieillissement, structure créée auprès d’Etienne-Emile Baulieu. Pour traiter les questions spécifiques au vieillissement et à la longévité il y a une nécessité de transdisciplinarité. En quatre années le GIS a retenu et financé plus de 140 propositions qui regroupaient 355 équipes et laboratoires de recherche, expertisées par plus de 300 référées en France et à l’étranger, afin de développer une recherche novatrice et dynamique dans ces domaines.
Jorge Nicolás Hernández Charpak est actuellement associé principal chargé des relations fédérales à la société américane de physique (APS physics) à Washington. Auparavant, il a occupé le poste de directeur associé de la recherche et du transfert de connaissances du Centre science et technologie STROBE. Jorge Nicolás a obtenu sa licence en physique et en ingénierie informatique en 2011 à l’Université des Andes (Bogota, Colombie) et son doctorat en physique en 2017 au JILA (Joint Institute for Laboratory Astrophysics) et à l’Université du Colorado à Boulder.
Banquier privé à CIC Banque Privée, Membre de l’Advisory Board de ProGeLife (Biotech sur les maladies rares du vieillissement), mentor bénévole pour HEC Mentoring . De formation ingénieur de L’EPFL, complétée par un MBA d’HEC, Jean-Charles accompagne les dirigeants d’entreprise lors de la cession de leur entreprise et la réorganisation de leur patrimoine.
José Tiberio Hernandez est actuellement Professeur en Ingénierie des Systèmes & Informatique à l’Ecole d’Ingénieurs de l’Université des Andes à Bogota et directeur de l’équipe IMAGINE en informatique visuelle (R&D).
Ses intérêts de chercheur sont centrés sur les applications de calcul visuel dans les données du cerveau humain et les systèmes urbains. Ses compétences concernent particulièrement : l’informatique visuelle, l’analyse visuelle, l’innovation en ingénierie et la formation d’ingénieurs. Professeur Hernandez est co-auteur d’un grand nombre d’articles scientifiques dans ces domaines et impliqués dans différents projets de recherche avec l’industrie.
José Tiberio Hernandez est aussi engagé, depuis les années 2000, dans la mise en marche du programme « pequeños científicos » pour les sciences à l’école (dans l’esprit de la Fondation la main à la pâte), et aussi, comme professeur, dans la formation pour l’innovation basée sur la science et la technologie depuis l’université des Andes.
Alfred Spira (MD, PhD) est professeur honoraire de Santé Publique et d’Épidémiologie, membre de l’Académie Nationale de Médecine. Chef de service d’épidémiologie à l’hôpital de Bicêtre, il a dirigé une unité de recherche de l’Inserm et dirigé l’Institut de Recherche en santé Publique (IReSP). Il a participé à de nombreux consortium internationaux de recherche et instances scientifiques nationales et internationales, en particulier de l’OMS. Il est, depuis 2017, médecin bénévole à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et membre de groupes académiques européens sur les Inégalités Sociales de santé. Il défend une position pluridisciplinaire et politique de la santé publique, où chaque discipline apporte son regard critique et dialogue avec les autres, tout en gardant ses spécificités théoriques et méthodologiques. Par son engagement, il contribue à la prise en considération de la santé dans la dynamique sociale, face aux grands enjeux contemporains tels que les modifications de l’environnement, les migrations, l’accès aux droits humains pour tou.te.s.
Il contribue à la prise en considération de la santé par de nombreuses interventions : articles dans la grande presse (Le Monde, Libération), émissions radio (Science culture) et télé (Journal de la santé), organisation de débats publics (les Jeudis de la santé avec Inserm, Institut Pasteur et Libération), participation à la vie associative et politique.
Ingénieur Supélec et Master en physique électronique des solides (Paris VI).
Olivier a effectué sa carrière à la SNFA, entreprise familiale française, fabricant européen majeur et fournisseur mondial de roulements pour l’industrie aérospatiale et de super précision pour l’industrie mécanique.
Toujours actif dans l’investissement de jeunes pousses technologiques et financières.
Après un bac économique et social, Manon a étudié une année à la Sorbonne en Médiation Culturelle. Réalisant qu’elle souhaitait faire un métier dans la création et l’art, elle est partie six mois à l’université de Los Andes à Bogota (Colombie), suivre des cours de photographie, de dessin et d’illustration.
À son retour, elle intègre « Emile Cohl » à Lyon, école d’art spécialisée dans la fresque murale. Une formation de 3 ans lui a permis d’acquérir toutes les différentes techniques de travail de la fresque et de développer son univers artistique.
Avec un diplôme de « Plasticien muraliste », elle crée en 2019 le collectif Mafresque avec deux de ses collègues. Depuis 3 ans, elles réalisent des fresques pour différentes entités (entreprise, mairie, particulier, etc). Petit à petit, elles se sont spécialisées dans la réalisation de fresques pour des écoles et centres de loisir. Travaillant avec les enfants sous forme d’ateliers d’initiation à la fresque, l’aspect social et pédagogique est essentiel à sa pratique.
Art et Sciences lui semblent souvent indissociables, tous deux fruits de l’observation et de l’expérimentation. Pour elle, l’art peut être un moyen d’imager la science, et de rendre celle-ci accessible et compréhensible à un public large.
Manon a créé le logo de la Fondation Charpak en tentant d’y intégrer l’ensemble des sciences dans leur diversité.
Médecin, ancienne Professeur d’Université-Praticien Hospitalier de pneumologie à l’Université de Paris et à l’AP-HP, actuellement Professeure Émérite de l’Université de Paris, elle a dirigé (2009-2020) le Centre de compétences Maladies pulmonaires rares du service de pneumologie de l’Hôpital européen Georges Pompidou à Paris.
Très engagée dans les activités de coopération internationale en santé, elle a présidé (2007-2015) le Conseil d’administration du groupement d’intérêt public ESTHER (Ensemble pour une Solidarité Thérapeutique Hospitalière en Réseau) dédié à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dans les pays du Sud, puis présidé (2015-2017) le Conseil d’orientation stratégique du Pôle Santé d’Expertise France, agence française d’expertise technique internationale.
Elle est membre du Conseil d’administration du Comité National de lutte contre les Maladies Respiratoires et du Bureau de la Fédération Française de Pneumologie.
Professeur à l’ESPCI sur la chaire Georges Charpak.
Mathias Fink s’intéresse aux aspects les plus fondamentaux de la physique des ondes en milieu complexe et applique et valorise ces recherches aussi bien dans le domaine de l’imagerie que celui de la transmission d’informations. Ses recherches ont débouché sur de nombreuses applications qui vont de la médecine, à la défense, en passant par les télécommunications, la géophysique et l’interface homme-machine.
Ses recherches ont donné lieu à plusieurs découvertes et à la création de 6 sociétés innovantes (Echosens, Sensitive Object, Supersonic Imagine, Time-Reversal Communications, Cardiawave et GreenerWave) qui emploient près de 400 personnes. Il a dirigé plus de 60 thèses et déposé plus de 70 brevets. Il est l’auteur ou le co-auteur de plus de 400 articles scientifiques dans des revues avec comité de lecture. Il est membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie des Technologies. Il a été le premier universitaire à être élu en 2008 comme Professeur au Collège de France sur la Chaire d’Innovation Technologique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathias_Fink
Retraité de la fonction publique, il est actuellement conseiller chez Veolia Technologies après avoir été, chez Véolia, délégué aux affaires nucléaires et PDG d’Asteralis.
Docteur en physique il a fait carrière au Ministère de l’Economie et des Finances. Nommé directeur régional de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) à Caen – Basse-Normandie (1983-1989) puis à Nantes – Pays de la Loire, il crée et prend la direction de l’école des Mines de Nantes, puis de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint Etienne.Avec Georges Charpak il s’est impliqué dans l’élaboration du projet « La main à la pâte », en lien avec les expériences menées à Chicago et aux US par le prix Nobel de Physique Leo Lederman.
http://www.annales.org/archives/x/germinet.html
Féru de sports et de sciences, Claude Tempé est diplômé de l’Université Paris Dauphine ainsi que d’un DESS de mathématiques appliquées. Entré dans le cabinet de conseil Ernst & Young, il intègre puis dirige d’importants projets de mise en œuvre de systèmes d’informations pour de grandes entreprises.
Il se lance dans l’aventure de l’entreprenariat en créant sa propre société de conseil en 2000, CARTEM Conseil. Il la cède en 2003, alors qu’elle compte 40 personnes, au groupe ALTI dont il deviendra Directeur Général Adjoint, à la tête d’un CA de 120 M€ et de 1 200 salariés.
Il devient ensuite directeur des activités de conseils du Groupe Tata Consultancy Services en France, puis entre dans le groupe Freelance.com en 2015 au poste de Directeur Général, qu’il occupe jusqu’en 2018. En 2019, il prend les fonctions de Vice-Président, de Senior Advisor et de Porte-parole du Groupe.
Il s’intéresse particulièrement aux problèmatiques suivantes : Autonomisation économique, Environnement, Santé, Politique, Science et technologie.
Yván David est actuellement doctorant en cours de PhD en Ingénierie durable à l’institut de technologie de l’Université de Rochester (US) après avoir obtenu son diplôme (BS) d’ingénieur mécanicien, de physique, et d’une option en histoire, à l’université des Andes à Bogota.
Il a été pendant 5 ans coordinateur de « La Main à la Pate » à Bogota.
Il est intéressé par la dimension d’ingénieur sans frontière pour une ingénierie durable à impact social.
Sergio est actuellement doctorant en génie électrique à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), au centre de recherche Centre Defitech pour Neurotherapies Interventionnelles (Neurorestore). À travers une approche computationnelle, il recherche à améliorer, appuyer et mieux comprendre les mécanismes des interventions neurochirurgicales pour restaurer les fonctions neurologiques. Il s’est formé d’abord comme physicien et ingénieur informatique à l’Université de los Andes à Bogotá en 2017, avant de compléter la maitriser en Sciences et Génie computationnelles de l’EPFL, à Lausanne en 2020. Sergio est engagé à la divulgation et la dissémination de projets de recherche de pointe pour que ceux-ci puissent atteindre un plus grand public. Il s’intéresse aussi à explorer les intersections entre artiste et ingénieur. Il est également passionné de voyages, philosophie, musique, cosmologie et montagne.
https://sercharpak.github.io/
https://people.epfl.ch/sergio.hernandez
Après des études de médecine et un diplôme de Pédiatre à l’université Paris, Nathalie Charpak s’installe en Colombie où elle découvre la MMK, Méthode Mère Kangourou utilisée en Colombie (KMC Kangaroo Mother Care, en anglais) : contact direct en peau-à-peau du bébé prématuré sur sa mère, alimentation au lait maternel du petit prématuré et retour précoce à la maison en position kangourou avec un suivi ambulatoire strict. Dr Nathalie Charpak, pédiatre, travaille à son évaluation scientifique.
En 1994 avec plusieurs collègues elle crée, à Bogota, une ONG la « Fundación Canguro » dédiée à la recherche, à l’enseignement et à la dissémination de la KMC pour les prématurés et nouveau-nés de petit poids de naissance. La fondation conduit des essais cliniques à grande échelle et diffuse très activement la KMC dans le monde entier. À ce jour, 80 équipes de 40 pays en voie de développement ont été formées à cette méthode en Colombie pour la reproduire dans leur pays.
En 1996 à Trieste, Italie, le Dr. Charpak participe à la création du réseau international kangourou (INK en anglais) qui réunit médecins, pédiatres, infirmiers et chercheurs de tous les continents pour l’évaluation et la dissémination de la méthode KMC. Encore aujourd’hui la méthode continue à être diffusée et adoptée en Amérique Latine, en Asie du Sud-Est, en Afrique et en Europe. Chaque jour cette méthode aide des milliers de nouveau-nés et prématurés à survivre au mieux. Dans le monde il nait 15 millions de candidats par an à cette méthode. Désormais l’OMS ainsi que les grandes ONG internationales ont adopté la Méthode KMC. Disponible, peu couteuse, faisant baisser de moitié la mortalité de ces enfants petits et fragiles tout en améliorant la qualité de leur survie, cette méthode est maintenant reconnue comme un exemple d’intervention basée sur l’évidence scientifique.
Le Dr. Charpak a adopté la nationalité colombienne. Elle continue son travail de pédiatre dans le cadre du Programme Mère Kangourou Intégral (PMCI) qui réunit les 3 centres d’excellence. Après plus de 25 ans de recherche ses travaux se concentrent maintenant sur les effets à long terme de la KMC sur les adolescents et jeunes adultes. Elle est citée scientifiquement plus de 3000 fois, est co-autrice de plus de 100 articles scientifiques et a écrit deux livres pour le grand public.
Centrée sur la prise de décision basée sur l’évidence scientifique, sa motivation pour la Fondation Charpak « L’esprit des sciences » est « de collaborer avec les initiatives qui ont une relation avec son domaine et auxquelles elle peut apporter son expérience ».
Médecin spécialiste en Santé Publique et Docteur en Epidémiologie Clinique et Évaluation.
Après plusieurs années comme chercheur en épidémiologie clinique dans une équipe de l’INSERM, Yves Charpak a créé et dirigé une société de conseil et d’étude EVAL, spécialisée dans lʼévaluation du système de santé français, qui fusionnera avec CEMKA, filiale de l’INSERM pour l’expertise médico-économique : CEMKA-EVAL.
Il a été ensuite conseiller principal du directeur régional de l’OMS pour l’Europe à Copenhague (évaluation scientifique et stratégiques des politiques de santé et de leur mise en œuvre…), puis son représentant auprès de l’Union Européenne à Bruxelles de 2004 à 2007.
Il a ensuite été Directeur des affaires internationales de l’Institut Pasteur (partenariats internationaux et supervision du réseau International des 32 Instituts Pasteur), puis Directeur des Études et de la prospective de l’Etablissement Français du Sang (EFS), ainsi que vice-président de l’Alliance Européenne des Opérateurs de la Transfusion (EBA).
Il est membre du CA de la Société Française de Santé Publique (SFSP), membre du board de EUPHA (European Public Health Association) et Diplomate de la Charte Mondiale de Santé Publique (World Federation of Public Health Associations). Il a été membre du Haut Conseil de la Santé Publique (2000-2010) et du HCAAM (Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (2013-2016) et vice-président du CORSEC (Comité Statégique Santé) d’Expertise France, agence française de coopération technique du Ministère des Affaires Etrangères.
Yves Charpak est l’auteur de nombreux articles scientifiques et grand public, il a participé à des ouvrages de santé publique et d’épidémiologie et écrit plusieurs livres, dont « Notre Santé dans l’arène politique mondiale », aux éditions Belins (2016, co-écrit avec Marc Danzon, ancien directeur de l’OMS Europe).
Après un doctorat de Biologie en 1988 à l’Université Paris VI sur les questions de développement embryonnaire et de dépistage prénatal, champ alors en pleine expansion, elle s’est orientée vers le journalisme scientifique en suivant un cursus qui s’ouvrait à l’Université Paris V.
Journaliste scientifique, après un premier stage à La Recherche, elle rejoint pour une dizaine d’années l’équipe de Biofutur (journal européen de biotechnologies). Après un intermède en tant que journaliste indépendant pour divers journaux français et agences scientifiques européennes, elle rejoint en tant que rédacteur-en-chef l’équipe d’Eurosurveillance monthy, revue scientifique à comité de lecture du Centre Européen de Surveillance du Sida, puis de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Elle a participé au processus menant à la cotation d’Eurosurveillance dans MedLine. En 2007, le journal ayant rejoint le nouveau Centre Européen de Prévention et de contrôle des maladies (ECDC, Stocholm), elle est nommée associate editor d’Eurosurveillance, fonction qu’elle assume encore aujourd’hui.
Elle occupe alors un poste de chargée de la valorisation scientifique à l’InVS, puis est nommée responsable de l’unité de valorisation scientifique de Santé publique France lors de sa création en 2016 (fusion de l’InVS et de l’Inpes, Institut de prévention et d’éducation à la santé), structure publique scientifique pour l’aide à la décision dans le champ de la santé publique.
Son goût de la science et du partage des connaissances, la conduit à s’intéresser au mouvement de la Science ouverte. Elle s’engage dans des formations permettant à chacun de comprendre les enjeux (avantages et inconvénients) de cette science ouverte en faveur d’un accès universel et non commercial aux résultats de la science, y compris l’accès aux données de la recherche. Elle travaille sur des référentiels en lien avec la publication scientifique et a participé à des groupes de travail sur l’Open Access. Elle est également au comité de rédaction du Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) et de La Santé en Action, revue française de prévention et de promotion de la santé. La diversité des champs de la santé publique qui concerne aussi bien les maladies infectieuses et chroniques, l’environnement, que le travail et la promotion de la santé, l’amène à s’intéresser aux inégalités sociales de santé et à la littéracie (aptitude cognitive et sociale des personnes à évaluer et critiquer les informations liées à la santé).
Sa position au sein d’une direction de la communication d’une agence développant des initiatives de dialogue avec le citoyen, l’a amenée à prendre conscience des enjeux de l’implication des citoyens lors de réunions publiques sur des sujets ayant trait à leur santé et à leur environnement. Et l’ont sensibilisée à ce besoin de plus en plus prégnant de nos sociétés de comprendre les enjeux de la santé au sens large et à être entendues dans leurs attentes et questionnements.
Son rôle actuel l’a familiarisée, sans pour autant être experte, avec les relations complexes du dialogue entre experts et décideurs, entre experts et citoyens. Appréhender la complexité qui se cache derrière des mots tels que débat participatif, parties prenantes dont font partie aussi bien des élus que des citoyens ou des journalistes, est un incontournable pour que la science puisse devenir citoyenne. Chacun est porteur de ses connaissances, de ses besoins, de son vécu … qui interfèrent avec la compréhension de la science et de ses incertitudes.
En résumé, une grande curiosité, un parcours guidé par cette passion de « Comprendre et restituer ». Le fil rouge de ses choix professionnels est la science au service du plus grand nombre.
Après des études de maïeutique à Paris Descartes, diplômée des facultés de médecine Paris V et Paris VI, Pauline a d’abord travaillé exclusivement en milieu hospitalier pendant 2 ans, à Paris et à Mayotte, avant de démarrer une activité libérale de sage-femme. Cet aspect de la profession lui a permis de se spécialiser également en suivi gynécologique, pour lequel elle a passé un DU supplémentaire, ainsi qu’en acupuncture obstétricale. Pauline Charpak est actuellement toujours en activité mixte, entre son cabinet à Pantin au sein d’une maison de santé, La Pantinoise (93) et la salle de naissance de l’Institut Mutualiste Montsouris où elle assure le suivi de grossesse pré et post natal, un suivi gynécologique, contraception et acupuncture obstétricale.
Oscar Charpak est diplomé de l’Université Paris Dauphine et l’IAE Gustave Eiffel. Après un Master 1 MMD : Mathématiques de la Modélisation et de la Décision et une licence MI2E, Mathématiques et Informatique appliqués à l’Economie et l’Entreprise, Oscar a passé un diplôme de gestion de portefeuilles. Un second master en gestion de patrimoine est obtenu en 2021.
Après quelques années dans un fonds d’investissement, il s’investit dans la création d’entreprises, dans un cadre très international : mise en place de la logistique, lancement de projet, dépôt de brevet, développement de partenariats, levées de fonds, création de système de suivi, direction financière.
Et aujourd’hui :
Après avoir obtenu un doctorat à l’Université de New York (NYU), puis deux post-doctorats dont le dernier à l’Institut Pasteur à Paris, Sacha Sidjanski a rejoint l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Genève où il a notamment coordonné le réseau des centres collaborateurs de référence de l’OMS.
Sacha a par la suite collaboré avec deux fondations impliquées dans la découverte de nouveaux traitements contre le VIH/SIDA, où il a été en charge des relations avec les bailleurs de fonds.
En 2018, il rejoint la Faculté des sciences de la vie à l’EPFL qui se concentre sur des problèmes biomédicaux liés à notre société. Sacha se dédie notamment à la recherche de fonds pour le financement de projets à la pointe de la technologie et de nouveaux talents au sein de la cinquantaine de laboratoires de recherche. Ces derniers sont regroupés en quatre instituts en
En fin 2016, il participe activement au projet ‘Hello Mask-making compassion visible’, qui reçoit le 1er prix du ‘Challenge Debiopharm-Inartis’, dont le thème était : « La qualité de vie du patient en cours de traitement ». Sacha est co-fondateur de la start-up HMCARE, issue de ce projet.